La RCA reste fortement tributaire de l'appui de la communauté internationale qui, aux côtés du Gouvernement, fournit à la population une grande partie des services de base. Grave encore, depuis plus de trois décennies, tous les dirigeants politiques qui se sont succédé ont installé un mécanisme de gestion de la chose publique basée sur le népotisme, le clientélisme, le mutisme, de l'impunité criante et la corruption. Naturellement, ces pratiques peu orthodoxes ne peuvent donner de tels résultats moins luisants au point de rendre en lambeaux un Etat économiquement fort par rapport à la Chine d'il y a 40 ans aujourd'hui. Co gère par des autorités politiques peu responsables et des rebelles qui changent de revendications en fonction de leurs humeurs, le Centrafrique est réduit à une dépendance socioéconomique très critique. De façon à pousser la communauté internationale à faire preuve d'humanisme devant une telle réalité susceptible de conduire une nation à la tragédie. Une aide au montant peu effrayant mais dont les bénéficiaires ne sont pas en vérité le peuple centrafricain en question.