Madame, Monsieur, c'est incroyable, mais c'est ainsi tant que les Gaulois ne se réveilleront pas. La monarchie décapitée en 1789 n'est pas du tout morte. Il y a belle lurette que le pouvoir de gauche, du centre, de droite ou d'ailleurs s'organise sans l'accord du peuple qui doit trimer pour payer ses frais actuels et futurs. Cela grâce à des lois royales passe-partout. Art. 21 et article. 37 de la Constitution. Le décret qui est un acte exécutoire à portée générale ou individuel pris par le président de la République ou par le Premier ministre qui exerce le pouvoir réglementaire dit que: les anciens présidents de la République profiteront de privilèges bien mérités après leur départ du palais de l'Élysée, provoqué le plus souvent pour avoir perdu les dernières élections pour gros incompétent. Ces avantages matériels et humains, ad vitam æternam, seront tous pris en charge par l'État qui le plus naturellement du monde puisera ces fonds directement chez le contribuable français. Mais pas de quoi fouetter un chat. Cela ne coûte que la petite somme de plus de 10 millions d'euros par an pour trois ou quatre mecs maximum. Un ancien président touche une retraite équivalente à celle d'un conseiller d'État ordinaire, soit 6 220 euros bruts mensuels, qui s'ajoutent aux éventuels salaires et pensions auxquels il a droit pour ses activités professionnelles autres que la présidence. S'il décide de siéger au Conseil constitutionnel, comme il en a le droit, il touche en plus 13 500 euros par mois. La majorité du "coût" d'un ancien président pour les caisses publiques provient des divers avantages "en nature" deux fonctionnaires de la police nationale sont mis à la disposition permanente des ex-chefs de l'État français pour assurer leur protection rapprochée. Ils disposent chacun d'un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges, y compris le téléphone, sont assumées par l'État, et deux employés sont affectés au service de cet appartement. En outre, l'État prend en charge sept collaborateurs permanents (chef de cabinet, assistants, secrétaires, etc.) et leur conjoint peut bénéficier d'un autre gratte-papier "pour leur secrétariat personnel, à leur demande". Parmi les autres privilèges accordés par leurs CV, les anciens chefs de l'État disposent d'une voiture de fonction avec deux chauffeurs. Vous devez comprendre maintenant pourquoi il y a autant de candidats à chaque élection présidentielle. Cher Compatriote cet ouvrage est un peu cher, car les illustrations rendent le fichier lourd. Dans tous les cas l'auteur est payé une misère. Merci pour votre compréhension.